Paroles
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Indissociable?
Specially educated, heavily medicated
Christ Conscious by Joey Bada$$
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Qui envoie les mouches
Faut plus grand chose
Faut plus grand chose pour que tout s’casse la gueule
C’est clair qu’il faut plus grand-chose
Plus grand-chose
C’est clair qu’il faut plus grand chose pour que tout s’casse la gueule
C’est dommage de s’dire bonjour au tesson d’bouteille
J’fais quelques pas sur scène, y’a comme un truc qui m’ronge
J’te vendrai bien du rire avec une couche de rêves
J’te vendrai bien du rêve avec des couplets vides
Dommage de s’dire au revoir sur un tissu d’mensonges
Ce qui m’pousse à être si noir dans mes histoires
Ce sont les miroirs qui m’poussent à être si noir dans mes histoires
Ce qui m’pousse à être si noir dans mes histoires
Ben, sont les miroirs
Ce qui m’pousse à être si noir dans mes histoires
Sont mes histoires
Ce qui m’pousse à être si noir dans mes histoires
Sont les miroirs
Ce qui m’pousse à être si noir dans mes histoires
…
Bon
Pendant qu’on joue du choix des mots
Le lexical chant ne sera plus eau de rose et romance
Mais démence collective et urgente urgence
Des décombres sortent intactes des scénar’ trash
Mi-fictif, mi-réel
Dur et froid comme la lame dans la manche d’un pupille
Ouais, j’ai rêvé que c’était qu’un cauchemar
Et en fait c’est pire depuis que les p’tits piranhas nagent
Là où les gros requins pissent
Où les gros requins-spirent, ça n’respire plus tellement
L’asphyxie donne ces boulevards là où les mecs causent tout seul en titubant
Je serai devenu l’un d’eux
Devant les colonnes de la DH, j’alterne vomis et sarcasmes
Comme se banaliserait le trash dans l’public
Un papa suffoque, son fils veut être rappeur
C’est la sœur qui l’emprisonne mais
Elle fera l’mur, « maman de quoi t’as peur ? »
En direction d’une skin-party, la petite peut compter sur un paki
Pour s’procurer sa petite magie et d’quoi zapper des deux trois mains
Qui s’baladeront sous sa jupe
Black room, à deux pas de là des zombies décapsulent leurs pils
On s’dit qu’on peut plus grand-chose, alors on s’touche un peu
On s’brûle au bronzage cathodique et nos regards tristes vitreux
Disent pas qu’on baisse les armes ni qu’on est devenus ces gobe-bobards
Mais qu’on prolonge un plongeon chronophage
T’écris ça d’l’hôpital, on vit la ville comme dans un film trash
On voit du foutre et puis des lames d’acier sur des visages d’anges
Devenir fou serait le lot de nos mégapoles
J’me demande qui envoie les mouches sur les plaies béantes
Je serai devenu l’un d’eux
Loweina Laura
2013
Veence Hanao
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Oh ! J’cours Tout Seul
La vie c’est comme une image.
Tu t’imagines dans une cage ou ailleurs.
Tu dis c’est pas mon destin,
Ou bien tu dis c’est dommage et tu pleures.On m’a tout mis dans les mains.
J’ai pas choisi mes bagages en couleurs.
Je cours à côté d’un train
Qu’on m’a donné au passage
De bonne heure.Et je regarde ceux
Qui se penchent aux fenêtres.
J’me dis qu’y en a parmi eux
Qui me parlent peut-être.
Oh j’cours tout seul
Je cours et j’me sens toujours seul
Si j’te comprends pas
Apprends-moi ton langage,
Dis moi des choses qui m’font du bien,
Qui m’remettent à la page,
Oh j’cours tout seul.
Je cours et j’me sens toujours seul.Pour des histoires que j’aim’bien
J’ai parfois pris du retard mais c’est rien
J’irai jusqu’au bout du ch’min
Et qu’en ce snra la nuit noire je serai bien
Faut pas qu’tu penses à demainFaut pas dormir au hasard et tu tiens
Je cours à côté d’un train
Qu’on m’a donné au passage un matinEt je regarde ceux
Qui saluent aux fenêtres
J’me dis qu’y en a parmi eux
Qui m’aim’raient peut-être
Oh j’cours tout seul
Je cours et j’me sens toujours seul
Même si j’te comprends pas
Apprends moi ton Iangage
Dis moi des choses qui m’font du bien
Qui m’remettent àIa page
Oh j’cours tout seul,
Je cours et j’me sens toujours tout seulEt je regarde ceux
Qui s’endorment aux fenêtres.
J’me dis qu’y en a parmi eux
Qui m’oublient peut-être.
Oh j’cours tout seul.
Je cours et j’me sens toujours tout seul.On vous dira sans doute
Que mon histoire est bizarre
Je sais mais j’peux pas m’arrêter
Vu qu’y a plus de noms sur les gares
Oh je cours tout seul
Je cours et j’me sens toujours tout seulOh je cours tout seul
Je cours et m’sens toujours tout seulWilliam Sheller
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Ces gens-là
D’abord il y a l’aîné, lui qui est comme un melon
Lui qui a un gros nez, lui qui sait plus son nom
Monsieur tellement qu’il boit ou tellement qu’il a bu
Qui fait rien de ses dix doigts mais lui qui n’en peut plus
Lui qui est complètement cuit et qui se prend pour le roi
Qui se saoule toutes les nuits avec du mauvais vin
Mais qu’on retrouve matin dans l’église qui roupille
Raide comme une saillie, blanc comme un cierge de Pâques
Et puis qui balbutie et qui a l’oeil qui divague
Faut vous dire Monsieur que chez ces gens-là
On ne pense pas Monsieur, on ne pense pas, on prie
Et puis, il y a l’autre des carottes dans les cheveux
Qu’a jamais vu un peigne, qu’est méchant comme une teigne
Même qu’il donnerait sa chemise à des pauvres gens heureux
Qui a marié la Denise, une fille de la ville
Enfin d’une autre ville et que c’est pas fini
Qui fait ses petites affaires avec son petit chapeau
Avec son petit manteau, avec sa petite auto
Qu’aimerait bien avoir l’air mais qui n’a pas l’air du tout
Faut pas jouer les riches quand on n’a pas le sou
Faut vous dire Monsieur que chez ces gens-là
On ne vit pas Monsieur, on ne vit pas, on triche
Et puis, il y a les autres, la mère qui ne dit rien
Ou bien n’importe quoi et du soir au matin
Sous sa belle gueule d’apôtre et dans son cadre en bois
Il y a la moustache du père
Il y a la moustache du père
Il y a la moustache du père qui est mort d’une glissade
Et qui regarde son troupeau bouffer la soupe froide
Et ça fait des grands *shllls* et ça fait des grands *shllls*
Et ça fait des grands *shllls* et ça fait des grands *shllls*
Et ça fait des grands *shllls* et ça fait des grands *shllls*
Et puis il y a la toute vieille qu’en finit pas de vibrer
Et qu’on attend qu’elle crève vu que c’est elle qu’a l’oseille
Et qu’on écoute même pas ce que ses pauvres mains racontent
Faut vous dire Monsieur que chez ces gens-là
On ne cause pas Monsieur, on ne cause pas, on compte
Et puis, et puis, et puis il y a Frida
Qui est belle comme un soleil et qui m’aime pareil
Que moi j’aime Frida même qu’on se dit souvent
Qu’on aura une maison avec des tas de fenêtres
Avec presque pas de murs et qu’on vivra dedans
Et qu’il fera bon y être et que si c’est pas sûr
C’est quand même peut-être, parce que les autres veulent pas
Parce que les autres veulent pas
Les autres ils disent comme ça, qu’elle est trop belle pour moi
Que je suis tout juste bon à égorger les chats
J’ai jamais tué de chats ou alors y a longtemps
Ou bien j’ai oublié ou ils sentaient pas bon
Enfin ils ne veulent pas parfois quand on se voit
Semblant que c’est pas exprès
Semblant que c’est pas exprès
Semblant que c’est pas exprès avec ses yeux mouillants
Elle dit qu’elle partira, elle dit qu’elle me suivra
Alors pour un instant, pour un instant seulementAlors moi je la crois, Monsieur
Pour un instant, pour un instant seulement
Parce que chez ces gens-là Monsieur, on ne s’en va pas
On ne s’en va pas Monsieur, on ne s’en va pas
Mais il est tard Monsieur
Il faut que je rentre chez moiCes gens-là
1965
Jacques Brel
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La vie c’est de la merde
C’est vraiment trop trop super
T’as eu une promotion
Ta mère n’a plus le cancer
Tu t’es habitué à tes morpions
Et puis t’es soulagé parce que ta fille va avorterElle s’est rendu compte qu’à quatorze ans
C’est trop jeune pour être trois fois maman
Mais dans le fond tu le sais bien
Que ta vie c’est de la merde
Que tout ce que tu fais ne sert à rienParce que ta vie c’est de la merde
Que t’auras beau essayer tant que tu veuxTa vie sera toujours de la merde
Que tu ne seras jamais vraiment heureuxParce que la vie c’est de la merde
La vie c’est de la merde
La vie c’est de la merde
La vie c’est de la merde
Mais au moins ce qui est bien
C’est que la maison de ton voisin a brûléToi qui voulait agrandir le terrain
Ca ne pouvait pas mieux tomber
Et ta femme bois beaucoup moins
Grâce à ses anti-dépresseurs
Et puis vous allez prendre un chien
Y’a de quoi être de bon humeur
Mais dans le fond tu le sais bien
Que ta vie c’est de la merde
Que tout ce que tu fais ne sers à rienParce que ta vie c’est de la merde
Que t’auras beau essayer tant que tu veuxTa vie sera toujours de la merde
Que tu ne seras jamais vraiment heureuxParce que la vie c’est de la merde
La vie c’est de la merde
La vie c’est de la merde
La vie c’est de la merde
Tu bouffes de la merde
Tu écoutes de la merde
Tu racontes trop de la merde
Et tout ce que tu vois c’est de la merdeTes enfants c’est des grosses merdes
Et ta femme elle t’emmerde
D’ailleur toute ta vie t’emmerde
Mais maintenant tu fais comme tout le mondeEt tu te démerdes
Maintenant tu te démerdes
Aller tu te démerdesMaintenant tu te démerdes
Mon premier album avec d’autres instruments que juste la guitare
2014
Giedré
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Un Peu de sang
Regard menaçant, mon crâne se casse en mille morceaux
Je fais semblant quand mon calme passe, j’évolue dans un cadre pas sain
Ma tête, c’est ma prison, mes anges sont méprisants
Dehors c’est la crise, à l’écart j’ai mes raisons
Les autres mentent, tous ces calculateurs sont loin du compte
Le comte est sur son trône loin du complot
L’esprit concis, en vrai j’ai pris la confiance
Perte de contrôle, les règles c’est du poison le sérum c’est l’inconscience
Jeune pal n’avait rien à faire dans une classe
La folie empire en restant sur place
J’ai du mal à m’sentir vivre sans m’surpasser
Cerveau cassé, il me manque une case
Les freins lâchés, j’ai foncé dans l’décor
Rien d’grave, j’ai juste un peu de sang sur l’casque
Z’avez pas compris, z’avez pas compris
Même s’il m’en manque une, je rentre pas dans une case
Pas besoin de modèle, je reste focus depuis le landau
Un bel avenir entre les mains, impossible d’éteindre le flambeau
Tu m’as vu dans ta rue tes amis ont reconnu El BlancoPourtant j’ai encore des fringues en lambeau
Heureusement j’ai un plan comme Keyser Söze
Je connais les règles, c’est juste que je veux pas les appliquer
La justice est oblique, pour certains c’est déjà trop compliqué
Je deviens sourd dès que le conflit débute
Fermons les yeux j’oublie les putes
Personne ne va me fliquer, j’accomplis mes buts
Jeune pal n’avait rien à faire dans une classe
La folie empire en restant sur place
Dernier étage à la devanture fendue
Mes démons dansent quand ils refont surface
Les freins lâchés, j’ai foncé dans l’décor
Rien d’grave ,j’ai juste un peu de sang sur l’casque
Z’avez pas compris, z’avez pas compris
Même s’il m’en manque une, je rentre pas dans une case
Paraît que je parais sobre
Seul à l’écart quand la fête s’enclenche
J’ai du mal avec la plupart des hommes
Pas besoin d’essayer de faire semblant
Même si tout seul, c’est l’enfer sans plantes
Même si on passe pas l’hiver sans planque
200 à l’heure au quotidien
Beaucoup de gens diront qu’El Blanco vit bien
En vadrouille dans la ville quand la nuit tombe
Toujours un verre en main comme un opticien
Ça va bien quand ça va pas, ça va pas quand ça va bien
Le calme ça rend fou comme des vacances à Paname
J’ai perdu quelques boulons, ça ne m’empêchera pas d’faire mon boulot
Si je tourne plus tout rond, ça n’m’empêchera pas d’être numero uno
Besoin de rien pour donner un coup, j’ai que ma bite et mon couteau
Quand vient l’heure de l’orage
Anges et démons se ressemblent comme deux gouttes d’eau
J’ai beaucoup changé, mais j’ai toujours qu’une parole
J’suis pas content, le règlement a comme le goût d’un carotteIls n’veulent pas d’moi dans la course, rien à foutre
Je les dépasse en monocycle sur la cinquième roue du carrosse
Et si je tombe rien d’humiliant
Des acharnés comme moi y’en a des milliers
A l’arrivée j’sais pas combien j’aurai d’ennemis
Les seules histoires qui se terminent bien sont des mythes
Jeune pal n’avait rien à faire dans une classe
La folie empire en restant sur place
J’ai du mal à m’sentir vivre sans m’surpasser
Cerveau cassé, ma tête a mangé la vitre
Personne ne va me débrancher, non
Le succès est là, j’ai qu’à me pencher, ouais
Du sang-froid dans les veines
Je m’aime trop pour me les trancher à vif
Étranger à vie, esprit dérangé
Mais j’ai tout c’qu’il faut pour changer les règles
Changer l’avenir, j’f’rai tout pour l’arranger quitte à mettre en danger ma vie
Les freins lâchés, j’ai foncé dans l’décor
Rien d’grave j’ai juste un peu de sang sur l’casque
Z’avez pas compris, z’avez pas compris
Je rentre pas dans une case
Un peu de sang sur l’casque
Un peu de sang sur l’casque
Z’avez pas compris
Même s’il m’en manque une, je rentre pas dans une case
Hey
J‘ai beau essayer d’m’intégrer, je reste un outsider
Flip Deluxe
Lomepal 2017