Furinkazan,  Textes

Liminiscence

Soudainement, l’image floue de notre condition humaine survole le quadrant supérieur gauche de mon champ visuel ; spectre muet, réminiscence de nos limites, les limites de l’homme.

Pince atmosphérique enlaçant mon corps, tentant de le ramener à sa nature périssable, fragile tension de cette peau, accueillant enfin les arabesques du temps. 

« Oublie toi en tant que noyau, entonnoir de perception, replace-toi parmi les millions de lanternes qui s’élèvent laconiquement vers le ciel, portées par la chaleur d’une flamme qui rapidement ronge la coupole papyracée, provoquant l’autodafé de cette minuscule entité, annihilant effectivement toute trace de son existence. »

Furinkazan

Novembre 2020